Victime de chute de cheval : dois-je intervenir ou attendre l’ambulance ?

Chute de cheval
0

Lors d’une balade à cheval ou d’une leçon d’équitation, la chute est souvent imprévisible. Les blessures y afférentes peuvent être plus ou moins graves selon le cas. Un cavalier vient de tomber, vous êtes là à vouloir l’aider à tout prix. Que feriez-vous ? Découvrez dans cet article les bons réflexes à adopter en cas de blessures traumatiques liées à une chute de cheval.

Intervenir en cas d’entorse

Le cavalier a fait une chute. Il ressent une vive douleur au niveau de son cou, de son poignet ou de ses épaules. La partie touchée est enflée et peut-même avoir des contusions, mais la victime parvient quand même à la bouger. Dans ce cas, il est probable qu’il s’agit d’une entorse. C’est une blessure moins grave et la douleur est passagère. Il est inutile d’appeler les secours.

Aidez juste la victime à se reposer jusqu’à son rétablissement total. Sa récupération peut prendre plusieurs jours en fonction de la gravité du choc. Son état est censé s’améliorer de jour en jour. Si la douleur augmente ou si la blessure ne guérit pas naturellement, la suspicion d’entorse est écartée. Il vaut mieux consulter un médecin.

Intervenir si la victime est capable de se relever

Si après sa chute, le cavalier se relève de lui-même avec ou sans difficulté, c’est un bon signe. La blessure peut-être légère. Il n’y a pas de raison d’appeler une ambulance même si la victime se sent courbaturée. Même en cas de présence d’hématomes, inutile de paniquer, c’est juste l’effet du choc.

Demandez au patient de se déplacer doucement. S’il peut le faire sans ressentir aucune douleur au niveau de son cou, il peut retrouver ses capacités dans les 3 ou 4 jours qui suivent. Assurez-vous juste de bien constater qu’il ne fait pas des malaises après sa chute. Une nausée, un vomissement ou une céphalée peuvent être signes d’un traumatisme.

Attendre une ambulance en cas de fracture

Après une chute de cheval, le niveau de douleur peut être le même en cas d’entorse et de fracture. Pour faire la différence, demandez à la victime de bouger la partie touchée. Si elle n’en est pas capable et surtout si elle se plaint d’une douleur très intense, la probabilité d’une fracture est très élevée. Dans ce cas, évitez d’intervenir, faites venir immédiatement un transport médical.

Une fracture au niveau des cervicales, du poignet ou des épaules requiert une immobilisation avec un plâtre ou une attelle. Son traitement est réservé aux professionnels de santé. Pour une fracture à un autre endroit du corps, il arrive que la partie lésée puisse bouger. Par contre, la douleur s’intensifie à chaque fois que vous la touchez. Dans ce cas, le mieux est de consulter un médecin.

Attendre une ambulance en cas d’insensibilité ou d’incapacité de bouger

Si la victime d’une chute de cheval dit ne rien sentir après l’état de choc, ce n’est pas bon signe. Si elle est incapable de bouger une partie de son corps, c’est également alertant. Dans l’une de ces situations, appelez immédiatement un transport médicalisé comme les ambulances Ralite à Saint-Martin-sur-le-Pré.

Évitez surtout de relever le patient, il faut garder sa colonne vertébrale immobile jusqu’à l’arrivée des secours. Ne cherchez pas à changer la position de la victime ni à enlever son casque.

Attendre une ambulance en cas de douleur à la tête, de nausée et de vomissement

Une douleur à la tête, une nausée ou un vomissement après une chute de cheval s’annoncent grave. Ces symptômes peuvent alerter un traumatisme crânien ou une commotion cérébrale. La victime peut rester conscient ou non, mais son cas requiert l’intervention rapide des secours.

Le traumatisme ne résulte pas forcément d’un coup direct sur la tête, il peut survenir d’un choc sur une autre partie du corps. Si vous constatez ces malaises chez la victime, pensez à la conduire aux urgences en appelant une ambulance.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *