Algodystrophie : diagnostic et traitement

Algodystrophie : diagnostic et traitement
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Également appelée Syndrome Douloureux Régional Complexe « SDRC », l’algodystrophie est une pathologie rare attaquant plusieurs articulations du membre supérieur. Elle correspond à un enraidissement progressif et douloureux d’une articulation qui peut atteindre tout le membre. Selon les statistiques, elle touche plus les femmes que les hommes. Le plus souvent, elle est associée à d’autres manifestations, entre autres les changements de couleur de la peau, les sueurs, les modifications motrices et les troubles vasomoteurs (alternance de la chaleur et du froid). Dans cet article, faisons un tour d’horizon sur cette maladie peu connue.

Quels sont les signes de l’algodystrophie ?

Les signes de l’algodystrophie varient selon la phase d’évolution de la maladie :

    • La phase chaude se manifestant par des signes inflammatoires localisés. Ces signes apparaissant dans les membres et leurs extrémités : fortes douleurs imitant des décharges électriques, rougeurs cutanées, gonflement, sudation excessive, sensibilité excessive, dépilation locale, assèchement ou flétrissement de la peau.
    • La phase froide faisant apparaître de nouveaux signes : raideur articulaire, faiblesse musculaire et perte de masse musculaire.
    • La phase de convalescence marquant le retour à la normale. Toutefois, certains signes risquent de persister.

Si vous détectez quelques-uns de ces signes chez vous ou votre proche, contactez un service d’ambulance et rendez-vous vers un centre médical.

Quelles sont les causes de l’algodystrophie ?

En général, l’algodystrophie est issue d’une perturbation vasomotrice liée à un dérèglement du système nerveux central. Elle peut avoir de nombreuses causes et facteurs de risques, à savoir :

    • Les traumatismes en tout genre : fracture, entorse, luxation, contusion et autres, et ce, même s’ils ont une intensité modérée.
    • Les opérations chirurgicales : même les plus banales comme la chirurgie au niveau du canal carpien (canal situé à la face antérieure du poignet).
    • Les dysfonctionnements neurologiques : liés à la maladie de Parkinson, à la tumeur cérébrale, entre autres.

Par ailleurs, il y a aussi des causes particulières résultant de l’état de la personne : grossesse, souffrance liée à une maladie (infarctus du myocarde, périartérite noueuse, plèvre, intoxication au Gardénal et encore d’autres).

Que faire en présence d’une personne souffrant d’algodystrophie ?

Lorsque l’algodystrophie se présente, il est difficile pour le malade d’effectuer un quelconque mouvement. Par ailleurs, toute tentative de mobilisation accentue la douleur. De ce fait, il faut confier son évacuation à des professionnels, notamment aux ambulanciers.

Si vous êtes situé à Puget-sur-Argens, faites appel à l’entreprise SUD AMBULANCES.

Comment diagnostiquer l’algodystrophie ?

L’algodystrophie est difficile à diagnostiquer. En effet, son diagnostic se fait par élimination, en écartant d’autres maladies potentielles pouvant causer les mêmes symptômes.

Ainsi, des examens complémentaires sont exigés. Ils comprennent :

    • Le scanner ou la radiographie standard montrant une déminéralisation osseuse non homogène.
    • La scintigraphie osseuse justifiant la présence d’une hyperfixation osseuse.
    • L’IRM ou Imagerie par Résonance Magnétique montrant des œdèmes.
    • La prise de sang permettant de rechercher d’autres maladies ressemblant à l’algodystrophie.

Une fois que les autres pathologies sont éliminées, le médecin peut établir le diagnostic de l’algodystrophie.

Comment traiter l’algodystrophie ?

Les traitements utilisés pour soigner l’algodystrophie visent à diminuer les douleurs ainsi que les réactions inflammatoires et à limiter les différentes séquelles. Pour ce faire, divers traitements sont proposés :

    • Les médicaments antalgiques et anti-inflammatoires non stéroïdiens comme le paracétamol, les corticoïdes, les bisphosphonates, entre autres. Ils permettent de lutter contre les douleurs et les œdèmes ;
    • La calcitonine qui est une hormone administrée par injection IM ;
    • Les blocs intraveineux régionaux réalisés par des médecins anesthésistes. Ils luttent contre l’hyperactivité sympathique ;
    • Les médicaments anxiolytiques, myorelaxants et antidépresseurs appuyés par l’intervention d’un psychiatre ou d’un psychothérapeute ;
    • La kinésithérapie pour soulager les douleurs ;
    • Les autres méthodes alternatives : ostéopathie, acupuncture, homéopathie, phytothérapie et mésothérapie.

Catégorie : Prise en charge

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